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Vannerie sauvage

Dernier ajout : 8 mars 2014.

La vannerie sauvage consiste pour ma part à utiliser des matériaux sauvages vivants, à proximité de chez soi, pour confectionner des paniers des corbeilles, tous matériaux flexibles peut être utilisés, cette discipline permet de se familiariser avec les végétaux et son environnement.
On peut également faire le choix de récolter, stocker et laisser sécher, puis réhydrater au moment voulu, à ce moment là, on perd à mon avis ce qui constitue l’essence même de cet art ancestral opportuniste en contact direct avec la nature se balader, observer, récolter selon nos besoins et fabriquer, quel plaisir et quelle satisfaction que de créer avec presque rien tant de choses.

Articles de cette rubrique

  • Vannerie en châtaignier

    8 mars 2014, par Patrice

    La vannerie en châtaignier, peut être réalisée avec du bois vert, fendu à froid ou à chaud pour les cintrages des grosses sections. Je vous propose afin de comprendre la réalisation de petites corbeilles de visionner les quelques photos commentées, étape par étape....
    Branche de châtaignier pour réaliser les lattes
    Fendre par moitié à chaud ou à froid
    Rediviser encore et encore afin d’obtenir des lattes
    Affiner soit au banc ou avec une (...)

  • Réalisation des noeuds de base

    18 février 2014, par Patrice

    Voici en photos quelques noeuds de base. performants. Il existe différents cordages de diamètres variés, toronnés, tressés, et de matières différentes , nylon ou en fibres naturelles, lin, chanvre, ortie etc... Suivant l’utilisation des noeuds en extérieur ou à l’intérieur, qu’ils soient décoratifs, utilitaires, la technique et le vocabulaire restent identiques.
    Le courant et le dormant d’une corde d’un bout ici en nylon tressé. Le courant participe à la réalisation du noeud le dormant ne participe pas (...)

  • Réalisation d’une ruche tressée

    18 février 2013, par Patrice

    La ruche tressée dite « panier à mouche » traditionnelle était en 1850 réalisée sur une armature de chêne refendu en 4 puis 8 ou en 16 auquel l’on rajoute parfois des montants, elle était tressée soit avec de la clématite, de l’osier ou de la viorne mancienne, du troène Un torchis de bouse de vache et de terre argileuse ou de cendre plus léger, servait à colmater les jours, on déposait ensuite de la paille de seigle sur le dessus permettant à l’eau de pluie de s’écouler. Pour extraire le miel (...)

  • réalisation d’un petit panier

    18 février 2013, par Patrice

    Le panier en noisetier est un vannerie sur arceau
    Dimension longueur 275
    largeur 165
    hauteur 155
    il se compose d’une anse éclissée d’une bordure refendu et écorcée de 10 montants écorcés d’éclisses brutes et écorcées

  • Réalisation de récipient en écorce « mokuk »

    18 février 2013, par Patrice

    Les Amérindiens étaient les spécialistes du travail de l’écorce, fabrication de canoes en écorce de bouleau, cousus avec des racines d’épicéas, les joints réalisés avec du goudron ( bétuline, brai de bouleau ) de charbon de bois,cire.
    Les étapes pour les petits récipients sont les mêmes que pour les canoes indiens.
    1- Récolte de l’écorce ( bouleau, frêne, merisier, peuplier etc...)
    2- Récolte des liens ( lierre, pervenche, racine d’épicéa, chèvrefeuille, ortie, liber du tilleul, cambium du châtaignier...)
    3- (...)

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